Il suffit de se pencher sur son CV pour comprendre combien Didier Deschamps a d’ores et déjà marqué de son empreinte l'histoire du football français. En club, évidemment, mais aussi (surtout) sous le maillot tricolore. Capitaine des champions du monde 1998, il a offert une deuxième étoile aux Bleus, vingt ans plus tard, en Russie, avec le costume de sélectionneur.
Il n’est pas nécessaire de faire ici l’inventaire du reste de son palmarès. Philippe Rodier l’évoque d’ailleurs tout au long de son ouvrage. Tout comme il revient, à l’occasion sur son parcours. Mais ce livre n’est pas une énième biographie du technicien basque. Non, l’auteur, ancien champion de France de e-sport désormais journaliste, s’intéresse à la manière dont l’ancien milieu de terrain de l’OM, de la Juventus ou de Chelsea est parvenu à développer de véritables principes managériaux. Et c'est tout l'intérêt de ce livre.
Ainsi après s’être interroger sur la notion de talent au court d’une longue et passionnante introduction, Philippe Rodier décrypte cette fameuse méthode Deschamps à travers cinq grandes thématiques : « D’ancien joueur à entraîneur, la marche est haute », « Le jeu sans le je », « Le choix des hommes », « Entraîner comme on naît » et « L’art de savoir causer ».
Il est question de force mentale, de travail et de résilience, de conviction, de haine de la défaite, d’adaptabilité, de charisme, de leaders, de collectif, d’amour du maillot, de maîtrise, de communication ou encore de gestion des émotions ou des médias… Entre autres !
« Quelle est sa méthode ? Quels sont ses secrets ? Retour sur la philosophie de l’un des personnages les plus mystérieux du management sportif » : un programme qui tient ses promesses.
Des dizaines d'images et plus de 250 pages, soit 1,9 kg, pour raconter six décennies de rock « made in France », et prouver que John Lennon avait tort quand il le comparaît au vin anglais. Sous la houlette de Didier Varrod, sémillant directeur de la musique à Radio France, Patrice Bardot et Alexis Bernier, animateurs de la revue Tsugi, quelques-unes des plus belles plumes de la critique musicale d'ici se sont unies pour revenir sur une épopée bien française.
L'histoire commence place de la Nation le 22 juin 1963, avec le rassemblement organisé par la revue Salut les copains, et n'est toujours pas terminée à l'heure qu'il est. D'Eddy Mitchell à Gojira, de Bashung à Didier Wampas, les figures hautes en couleurs côtoient une revue des salles emblématiques, des villes phares et des mouvements qui ont secoué le pays de Mireille Mathieu et Dalida.
On croit avoir tout vu et tout lu sur la grande Catherine. Il était une fois Deneuve prouve qu'il n'en est rien. Plus qu'une simple compilation des articles du magazine Sofilm, mieux qu'un beau livre avec images sur papier glacé, l'ouvrage richement illustré déshabille l'icône du cinéma français avec une multitude d'angles, certains attendus (la haute couture, Jacques Demy) et d'autres, originaux. La mère de famille, la féministe controversée, la partenaire de Gérard Depardieu (chapitre à lire avant sa suppression dans la prochaine édition ?), la flambeuse, la scandaleuse, mais aussi les rencontres ratées avec Godard, Sautet, Hitchcock et Eastwood…
Deneuve sous toutes les facettes, racontée par les autres (Pierre Salvadori, Régis Wargnier, Hirokazu Kore-eda, Gilles Jacob) et par elle-même. Dans un long entretien, elle confie : « Marco Ferreri gueulait tout le temps. Il gueulait et il devenait méchant. Moi, ça m'impressionnait énormément. Par exemple, quelqu'un avec qui j'aurais adoré travailler, mais dont on me disait les pires choses, c'est Maurice Pialat. On a eu un projet ensemble qui ne s'est jamais réalisé. » Deneuve-Pialat, un beau fantasme de cinéphile.